Comment déclarer mes revenus Airbnb sans me tromper ?
Depuis 2016, tous les revenus de l’économie participative (covoiturage, livraison de repas, etc.) doivent être déclarés quand ils génèrent un bénéfice et sont en principe soumis à l’impôt.
Cela concerne bien sûr (voire surtout !) les revenus générés grâce à Airbnb – ou grâce à toute autre plateforme de réservation et de location de logements entre particuliers.
Autrefois relativement permissif ou tout au moins tolérant, le cadre législatif de la location entre particuliers s’est nettement resserré ces dernières années. Depuis 2019 notamment, les plateformes comme Airbnb ont l’obligation de communiquer à l’administration fiscale les montants perçus par les utilisateurs. Voilà qui devrait vous dissuader d’envisager « oublier » de déclarer vos revenus locatifs…
Que dois-je déclarer ?
Vous devez déclarer vos revenus locatifs dès le premier euro perçu, sauf si l’ensemble de vos revenus ne dépasse pas en un an :
– 305€ de revenus de location meublée, si le bien loué n’est pas votre habitation principale ;
– 760€ de revenus, s’il s’agit de la location d’une partie de votre résidence principale.
Quel est mon régime d’imposition ?
1/ Si mes revenus sur Airbnb sont compris entre 305€ et 72.600€
Vous relevez par défaut du régime micro-BIC (abattement forfaitaire de 50% au titre de vos charges). Mais vous pouvez opter volontairement pour le régime réel.
2/ Si mes revenus sur Airbnb sont supérieurs à 72.600€
Vous relevez automatiquement du régime réel. Vos charges d’exploitation sont alors entièrement déductibles et vous pouvez amortir votre bien. Il faut alors tenir une comptabilité précise, justifiant les revenus et les dépenses déduites auprès de l’administration fiscale.
En outre, si vous proposez au moins 3 des 4 prestations suivantes, votre activité relève des activités para-hôtelières soumises en tant que telles à la TVA :
– le petit-déjeuner ;
– le nettoyage régulier des locaux ;
– la fourniture de linge de maison ;
– l’accueil permanent.
Comment serai-je imposé ?
Sous le régime micro-BIC, vous serez soumis à l’impôt au barème progressif sur 50% de vos recettes locatives.
Sous le régime réel, l’établissement d’une liasse fiscale est obligatoire (après comptabilisation des loyers, des charges déductibles et des amortissements). Le résultat fiscal obtenu sera à déclarer sur votre déclaration des revenus et sera soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu.En outre, si vos recettes sont inférieures à 23.000€, le bénéfice sera soumis aux prélèvements sociaux au taux forfaitaire de 17,20%. Si vos recettes excèdent 23.000€, votre bénéfice sera alors soumis à des cotisations sociales à reverser auprès de l’URSSAF.
L’œil de Balzac : n’oubliez pas les prélèvements sociaux !
Dans certains cas très précis, il est possible d’éviter de payer des cotisations sociales… Alors n’hésitez pas à prendre un rendez-vous conseil pour optimiser votre investissement !
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